Ayant pris pas mal d'avance
sur notre horaire et sachant que Bodø
n'est pas une ville exceptionnelle nous envisageant de devancer de 24h
notre réservation vers les Lofoten. Possible en perdant la réservation et se
mettre dans la file d'attente, déjà complète pour deux ferries.
Nous y renonçons
et après avoir visité rapidement la ville sans particularité marquante,
nous partons à la recherche d'un camping. Nous atterrissons à celui situé
à côté de l'aéroport, mais déchantons vu l'accueil peu aimable et la
qualité de logement proposé. A déconseillé donc. Nous profitons pour
crier un "Vive la France" à côté d'un camping car dont les occupants
trinquaient au champagne à l'occasion de leur fête nationale.
Nous prenons alors la
route 834 et trouvons à une dizaine de Km de Bodø, exactement
à Geitvågen, un petit camping agréable le
long de la mer. Après notre installation, je vais avec Fabien visiter le
musée de l'aviation, seule attraction de Bodø.
Commentaires de Fabien à propos du musée : |
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Situé aux abords de l'aéroport, les bâtiments du musée de l'aviation de
Bodø,s'étendent de part et d'autre de l'ancienne tour de contrôle, par
laquelle le visiteur accède aux hangars abritant un siècle d'aviation.
Après avoir payé l'entrée (qui n'est pas donnée !), on peut à loisir
s'attarder aux maquettes des premiers aéroplanes, avant d'admirer des
reproductions de quelques chasseurs qui combattirent en '14-'18. Après les
modèles réduits, les modèles bel et bien réels. Outre quelques "grands
classiques" (Spitfire, Ju-52,...), le musée possède une belle collection
d'appareils plus rares (Catalina, Otter,...), ainsi que quelques pièces
uniques, comme l'avion-espion américain U2. On peut aussi observer l'épave
d'un Ju-88, abattu durant la seconde guerre mondiale, de même que les
restes d'un F-16 norvégien qui s'est écrasé aux alentours de Bodø, dans
les années '90. En résumé, un musée bien fait, aux explications (en
norvégien et en anglais) très claires, qui vaut le détour si on aime les
avions et si on est prêt à en payer le prix d'entrée. Seuls les amateurs
de photographie seront déçus car, outre l'éclairage assez sombre,
l'entassement des avions les uns sur les autres rend la prise de recul
très difficile, voire impossible.
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